Randonnée au Parc National Du Simien
Randonnée au Parc National Du Simien Créé en 1969 sur une superficie de 179 km2 en vue de protéger…
Randonnée au Parc National Du Simien
Randonnée au Parc National Du Simien
Créé en 1969 sur une superficie de 179 km2 en vue de protéger les espèces endémiques qui le peuplent, le parc du Semien (qui signifie nord en Amharique), inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, constitue un formidable terrain d’excursion pour les amateurs de trekking. Résultat d’une intense activité volcanique il y a quelque 40 Millions d’années, ce chaos a été façonné par l’érosion au cours des siècles en un invraisemblable relief escarpé, constitué de pics, d’étroites vallées et de plateaux tabulaires surplombant des gorges vertigineuse plongeant de 1500m.
Climat : les températures diurnes moyennes dépassent rarement les 15oc, ce qui n’est pas étonnant à de telles attitudes. Durant la nuit, la température baisse à quelques degrés et peut s’avérer négative durant la période la plus froide d’Octobre à Décembre. La saison de pluies, de Juin à mi-septembre, rend les possibilités de trekking difficiles, voire dangereuses.
Faune : parmi les espèces animales qui peuplent le parc, trois sont particulièrement emblématiques.
L’Ibex Walia : (capra ibex walie) : endémique aux montagnes Du Semien, ce bouquetin est classé comme l’une des espèces les plus menacés au monde, le braconnage et la réduction dramatique de ses zones d’habitant ayant failli conduire à sa disparation totale. Estimé à 150 individus en 1969, 400 en 1989 puis seulement 250 en 1996, la population semble de nouveau s’accroitre au-delà de 600. Cet animal peut peser jusqu’à 120kg et facilement être observés à Chennek (site du camping) que les autres place au Parc.
Le Loup d’Abyssinie (canis Simensis) : également appelé renard ou chacal du Semien, ce membre de la famille de canidés, endémique à l’Éthiopie, est classé parmi les espèces menacés. vivant principalement dans la zone afro – alpine au dessus de 3600m, l’espèce ne compterait plus qu’une quarantaine d’individus dans l’ensemble du massif. Les chances d’observer l’animal, plutôt minces ici, sont beaucoup plus élevées dans les montagnes du Balé, qui abriterait quelque 400 individus.
Le Babouin Gélada (Theropithecus gelada) : endémique à l’Éthiopie, le babouin gélada se rencontre sur tous les hauts plateaux au – dessus de 3000m d’altitude. Plus de 5000 gélada peuplent le par et peuvent facilement être observés en colonie de 100 à 200 individus, s’épouillant nonchalamment ou grattant le sol à la recherche de nourriture. Les mâles sont pourvus d’une imposante crinière, les femelles arborent sur la poitrine une tache rose en forme de cœur qui leur à valu le nom poétique de « babouin au cœur qui saigne ».
Parmi les quelque 180 espèces d’oiseaux : que l’on peut observer, 6 sont endémiques au Semien. Les rapaces, nombreux, comptent dans leurs rangs l’étonnant gypaète barbu, une sorte de vautour (que l’on trouve en France dans les pyrènes), capable de propulser en vol les os sur des rochers pour les briser et en extirper la moelle dont il raffole
Le massif du Simien, est un véritable paradis pour les trekkeurs. De magnifiques montagnes, un environnement préservé, le charme sauvage de l’Afrique.